Chers lecteurs, nous vous souhaitons des joyeuses fêtes de fin d’année ainsi que mes meilleurs vœux pour l’An nouveau. L’année 2004 est presque finie et … quelle année on a vécue !
La scission « immédiate » de BHV ne s’est pas encore faite, et le dossier DHL nous a montré tous les manquements de notre fédéralisme. Une chose, d’ailleurs, que l’Union Belge avait déjà constaté il y a deux années.
Le Prince Héritier a attaqué le séparatisme ! Et certains ont estimés que dans ce cas sa « libre opinion » ne pouvait pas être exprimée. C’est là deux poids et deux mesures…
Pour la première fois, aussi, la Belgique connaissait des gouvernements « asymétriques », différents sur le niveau fédéral et régional, ainsi qu’un “premier” féminin, bien que ce soit temporaire.
Mais le fait le plus marquant reste incontestablement la montée incroyable de l’extrême droite. Les partis traditionnels néerlandophones ne peuvent l’arrêter, tout simplement parce qu’ils n’utilisent pas l’arme la plus efficace : le plaidoyer contre la scission de la Belgique. De fait, ils courent de dimanche noir en dimanche noir, avec comme seul défense… la récupération des points forts de l’extrême droite : le nationalisme et le séparatisme. Il ne faut pas être politologue pour savoir que cette tactique mènera inévitablement à la défaite.
Il est notre tâche, en tant que belges, mais aussi en tant que démocrates, de lutter sans cesse contre le séparatisme. Et, s’il le faut, nous serons les seuls ! D’ailleurs, ne le sommes-nous pas déjà ? Nous savons que nous avons raison en voulant donner leur voix – et nous la donnerons – à tous nos compatriotes. De récents sondages précisent que 80 à 90% de citoyens ne souhaitent pas voir disparaître la Belgique.
L’année prochaine la Belgique fêtera ses 175 années d’existence. Une existence déjà plus longue que l’Allemagne, la Pologne, l’Italie, la Norvège, l’Irlande, le Luxembourg… ainsi que toute l’Europe de l’Est et du Sud-Est.
Décidément… ce n’est pas si mal pour un état que nos adversaires appellent « artificiel » !