DE REGERINGSONDERHANDELINGEN KRITISCH BEKEKEN – UN REGARD CRITIQUE SUR LES NEGOCIATIONS GOUVERNEMENTALES

Une vue française sur la situation politique en Belgique; een Franse kijk op de politieke situatie in België – www.leplacide.com

COMMENT AVANCENT LES NEGOCIATIONS ET LA REFORME DE L’ETAT?

Les élections du 13 juin ont eu lieu il y a presque deux mois. On entend des négociateurs que les négociations pour la formation d’un nouveau gouvernement fédéral n’avancent pas. Mais est-ce une surprise ? Quelle est la raison du blocage ? Que doit-il se passer alors ?

D’après les maigres informations qui nous parviennent de la part de la particratie et de la médiacratie – apparemment, les citoyens belges n’ont que peu de droit à l’information, et encore moins à l’ingérence – la N-VA souhaiterait en gros la scission de toutes les compétences fédérales à part l’armée, les autres partis néerlandophones ne s’y opposeraient pas et les partis francophones ne voudraient pas aller aussi loin.

Par conséquent, la N-VA est clairement un parti séparatiste – ce que nous savions déjà bien entendu, mais certains malentendants semblaient ne pas encore l’avoir compris – et les autres partis néerlandophones sont au moins passivement séparatistes – ce qui relève de la pure hypocrisie. En revanche, les partis francophones paraissent encore croire au fédéralisme linguistique – ce qui relève de la bêtise – ou n’ont pas de programme institutionnel, ce qui est carrément absurde. En tout cas, la circonscription électorale fédérale, la réunification du Brabant et la refédéralisation des normes de bruit semblent de vagues souvenirs. Et c’est tout à fait normal car la logique fédéraliste centrifuge est une logique séparatiste qui ne peut mener qu’au séparatisme total, ce que l’attitude de la N-VA prouve à merveille !

Ce n’est pas que le PS, qui mène les discussions, est moins enclin que la N-VA à admettre des scissions. N’oublions pas que la création des régions était une exigence d’André Renard, le syndicaliste socialiste des années 60. Di Rupo et son bon ami De Wever pourraient donc parfaitement s’entendre sur un nouveau démantèlement de la Belgique. Toutefois, il y a quelque chose qui retient les nationalistes francophones : la présence de centaines de milliers de Francophones en Belgique du nord et surtout l’opinion de la plupart des électeurs belges, qui sont excédés par les scissions et qui n’y voient aucune solution aux problèmes politico-communautaires. Au nord du pays, cette dissidence est dictatorialement muselée par une presse aux bottes des séparatistes, dont le journal de Standaard et la VRT – deux médias subsidiés par le contribuable belge ! – sont sans doute les meilleurs exemples.

Ces tristes sires (et nous restons polis) essaient donc de réaménager (lisez : détruire) l’Etat aux frais des contribuables belges, mais en réalité, ils ne font pas plus que nous faire perdre notre temps et bousiller notre économie. A quoi bon en effet de maintenir en vie un système fédéral qui n’est pas voulu par la population belge et qui présente partout des vices ? Ce que surprend surtout le B.U.B. est le refus manifeste ou l’incompétence – l’option reste ouverte – des partis politiques traditionnels – tous linguistiquement scindés – et des médias contrôlés par eux d’avouer l’échec flagrant du fédéralisme linguistique sous le dogme sacré « qu’on ne peut retourner en arrière ». Est-ce que les Européens ne pouvaient retourner à la liberté lorsqu’ils se défaisaient du joug nazi ? Est-ce que les Européens de l’est ne pouvaient réintégrer le monde capitaliste lorsqu’ils abandonnaient le système communiste à la fin des années 80 ? Les Sud-Africains ne pouvaient-ils embrasser de nouveau la démocratie après l’abolition du régime d’apartheid au début des années 90 ? Les systèmes défectueux et inadaptés disparaissent toujours. Ainsi ira-t-il du fédéralisme linguistique, un système qui n’existe d’ailleurs nulle part ailleurs.

Cela n’a dès lors aucun sens de vouloir jouer au plombier institutionnel en régionalisant (ou était-ce en communautarisant ?) davantage de compétences. Une telle politique ne mène à rien et ne correspond pas au message de l’électeur – certes unilatéralement et donc mal informé – du 13 juin 2010. Cet électeur optait pour le changement ou à tout le moins pour la fin de l’impasse politique et non pour la fin de la Belgique, mais faisait malheureusement, sur indication des médias politisés ainsi que des informations anti-belges et erronées que ces derniers ont véhiculées, le mauvais choix au niveau des partis politiques puisque l’impasse n’a fait que se creuser.

Ne nous comprenez pas mal : un statu quo n’est pas souhaitable et une grande réforme de l’Etat qui consiste à supprimer les précédentes est absolument nécessaire, mais un statu quo est toujours 100 fois préférable à la démolition continuée de la Belgique, qui aurait pour seule conséquence un chaos immense et une nouvelle perte de bien-être. Si ces négociations échouent – et cela nous semble probable – de nouvelles élections seront la seule alternative valable et alors nous espérons que les électeurs voteront en masse pour le B.U.B., le seul parti qui propose une solution institutionnelle qui fonctionne, même si nous ne nous faisons pas d’illusions sur l’intérêt des médias dont nous bénéficierons à cette occasion. La vérité fait en effet trop mal à la particratie nationaliste.

Bref, toutes les réformes qui écartent le pays d’une gestion unitaire et bilingue sont erronées et vouées à l’échec. Mais est-ce que les négociateurs possèdent les capacités intellectuelles pour le comprendre ? Il est permis d’en douter.

Hans VAN DE CAUTER
Président du B.U.B.

HOE ZIT DAT NU MET DIE ONDERHANDELINGEN EN DIE STAATSHERVORMING ?

De verkiezingen van 13 juni zijn ondertussen al zo’n twee maanden achter de rug. Van de onderhandelaars horen we dat de onderhandelingen voor de vorming van een nieuwe federale regering niet opschieten. Maar is dit verwonderlijk? Hoe komt het dat het niet opschiet? Wat moet er dan gebeuren?

Volgens de karige informatie die de parti- en mediacratie de Belgische burgers gunt – blijkbaar hebben deze laatste maar weinig recht op informatie, laat staan op inspraak – zou de N-VA grosso modo de splitsing van alle federale bevoegdheden eisen behalve het leger, zouden de andere Nederlandstalige partijen zich daar niet tegen verzetten en zouden de Franstalige partijen niet zover willen gaan.

Bijgevolg is de N-VA duidelijk een separatistische partij – niet dat we dat nog niet wisten, maar sommige hardhorigen schijnen dat nog steeds niet begrepen te hebben – en zijn de andere Nederlandstalige partijen minstens passief separatistisch, wat erg hypocriet overkomt. De Franstalige partijen blijken daarentegen nog in het taalfederalisme te geloven, wat op pure domheid neerkomt, of hebben helemaal geen institutioneel programma, wat redelijk belachelijk overkomt. In elk geval zijn de federale kieskring, de hereniging van Brabant en de herfederalisering van de geluidsnormen blijkbaar verre herinneringen. En dit is volledig normaal aangezien de federale, centrifugale logica een separatistische logica is, die slechts tot het totale separatisme kan leiden, wat de houding van de N-VA op schitterende wijze illustreert !

Niet dat de PS, die de besprekingen leidt, veel moet onderdoen voor de N-VA op vlak van splitsingen. Laten we niet vergeten dat de creatie van de regio’s een eis was van André Renard, de socialistische vakbondsman van de jaren 60. Di Rupo en zijn goede vriend De Wever zouden zich dus best moeten kunnen verstaan over de verdere ontmanteling van België. Maar iets houdt de Franstalige nationalisten tegen: de aanwezigheid van honderdduizenden Franstaligen in Noord-België en vooral de mening van de meeste Belgische kiezers, die het splitsen al lang beu zijn en er geen enkele oplossing in zien voor de politiek-communautaire problemen. In het noorden van het land wordt die dissidentie op dictatoriale wijze de mond gesnoerd door een door de separatisten gecontroleerde pers, waarvan de krant De Standaard en de VRT, die allebei door de Belgische belastingbetaler gesubsidieerd worden ! – ongetwijfeld de beste voorbeelden zijn.

Dit zootje politici (en we gaan nog beleefd blijven) probeert dus op de kosten van de Belgische burgers de staat her in te richten – lees af te breken -, maar in feite doet het niet meer dan onze tijd te verliezen en onze economie naar de knoppen te helpen. Welke zin heeft het immers een federaal systeem in stand te houden dat niet gewild is door de Belgische bevolking en overal gebreken vertoont? Wat de B.U.B. vooral opvalt, is de totale politieke onwil of onbekwaamheid – de keuze staat nog open – van de traditionele (taalgesplitste) politieke partijen en de door hen gecontroleerde media om de flagrante mislukking van het taalfederalisme toe te geven onder het heilige dogma “dat men niet meer terug naar vroeger kan”. Konden de Europeanen niet terug naar de vrijheid toen ze in 1944-1945 het nazistisch juk afwierpen? Konden de Oost-Europeanen niet terug naar het kapitalisme toen ze hun communistisch systeem eind jaren 80 vaarwel zegden? Konden de Zuid-Afrikanen niet terug naar de democratie toen ze de apartheid begin jaren 90 afschaften? Slechte en onaangepaste systemen verdwijnen altijd. Zo zal het ook met het taalfederalisme gaan, een systeem dat trouwens nergens anders ter wereld bestaat.

Het heeft dan ook geen enkele zin om institutionele loodgieter te spelen door nog wat bevoegdheden te regionaliseren (of was het te communautariseren)? Zo’n politiek leidt tot niets en stemt niet overeen met de boodschap van de – overigens zeer éénzijdig en dus slecht ingelichte – kiezer van 13 juni 2010. Deze koos voor verandering, minstens voor het einde van de politieke patstelling – niet voor het einde van België -, maar maakte op aangeven van de gepolitiseerde media en de leugenachtige, anti-Belgische informatie die ze verspreidden, helaas de verkeerde partijkeuze aangezien deze keuze de patstelling alleen maar heeft vergroot.

Versta ons niet verkeerd: een status quo is niet wenselijk en een grondige staatshervorming die erin moet bestaan alle vorige af te schaffen is absoluut noodzakelijk, maar een status quo is nog altijd 100 maal beter dan de verdere afbraak van België, die alleen maar tot een immense chaos en nog meer welvaartsverlies kan leiden. Als deze onderhandelingen mislukken – en daar ziet het naar uit – zijn alleen nieuwe verkiezingen een valabel alternatief. Dan hopen we dat de kiezers eens massaal voor de B.U.B. zullen stemmen, de enige partij die een werkbare institutionele oplossing heeft, ook al maken we ons geen illusies over de media-aandacht die onze partij gaat gegund worden. De waarheid is inderdaad te pijnlijk voor de nationalistische particratie.

Kortom, alle hervormingen die het land verder afbrengen van een unitair en tweetalig bestuur zijn een slechte keuze en zijn tot mislukken gedoemd. Maar hebben de onderhandelende politici wel de intellectuele capaciteiten om dat begrijpen? Sta ons toe hieraan te twijfelen.

Hans VAN DE CAUTER
Voorzitter B.U.B.