Rarement, l’autorité publique était tellement agaçante. Sous le prétexte d’une meilleure sécurité routière, l’automobiliste belge doit débourser son dernier euro pour payer les caméras et les super-amendes. Avant, le B.U.B. disait déjà clairement que le placement excessif de caméras de vitesse chères était exagéré en raison de l’existence d’alternatives meilleur marché qui sont tout autant efficaces, notamment les ralentisseurs et les ronds points. Les super-amendes sont en outre une peine trop lourde pour l’automobiliste qui n’a causé aucun danger pour les autres usagers de la route. Une amende normale pourra largement suffire afin de lui faire adopter une conduite plus responsable.
Maintenant, nous apprenons qu’il se cache tout un commerce derrière la vente de ces caméras ! Les groupes de pression des fabricants incitent l’autorité publique à en acheter et à en placer le plus possible. L’investissement est commercialement rentable, certes, car le coût d’achat de chaque appareil, financé avec l’argent du contribuable belge, est récupéré instantanément par la perception des amendes !
Ceci n’est tout de même plus sérieux. Le Belge est déjà tellement imposé et de plus, on lui impose de nouveau et contre son gré, un nouvel impôt injuste. Les infractions graves au code de la route doivent être sanctionnées, cela c’est sûr, mais il existe une certaine proportion qui doit être respectée. Le Belge derrière le volant est devenu du gibier à abattre. Le B.U.B. est en tout cas solidaire avec eux : la sécurité routière : oui, une chasse aux sorcières : non.