NATIONALE FEESTDAG – FETE NATIONALE

KONING ROEPT OP TOT EENHEID TUSSEN DE BELGEN

In zijn 21-juli toespraak heeft de Koning der Belgen opnieuw opgeroepen tot eenheid tussen alle Belgen. Voor het eerst was zijn toespraak ook hard voor de politieke klasse, die hij verantwoordelijk acht voor de huidige politieke impasse waarvan de sociaal-economische gevolgen onoverzienbaar kunnen zijn.

Ondanks alle fatalistische en negatieve voorspellingen van de mediacratie kwam de vorst zeer strijdvaardig voor de dag. Met gebalde vuisten riep hij de Belgen op om zich te verenigen en gaf hij de politici, die niet in staat zijn de problemen van de Belgische maatschappij op te lossen, de schuld van de politieke crisis.

De B.U.B. kan de Koning hier alleen maar in bijtreden, maar we maken toch twee kanttekeningen:

1)      De Koning had nog harder mogen zijn in zijn kritiek op de huidige politici. Het is niet het feit dat ze geen – per definitie anti-Belgisch – akkoord kunnen bereiken dat ons stoort, maar wel het feit dat heel hun federalistische en anti-Belgische politiek die ze al 40 jaar voeren volledig gefaald heeft. De Koning had idealiter zijn politici gewoon de laan moeten uitsturen, het parlement moeten ontbinden en nieuwe, vrije verkiezingen moeten uitroepen of zelfs een referendum over het federalisme moeten organiseren. De B.U.B. verwacht dan ook niets meer van deze nationalistische kwakzalvers.

2)      België heeft inderdaad nood aan een grondige institutionele hervorming. Maar dan wel één die de voorbije staatshervormingen uitwist en België terug unitair en eindelijk meertalig maakt op basis van de negen historische provincies.

Misschien is dit wel een idee voor de volgende Koninklijke toespraak. Assez is genoeg.

De B.U.B. wenst alle Belgen een gelukkige Nationale Feestdag !

 

LE ROI EN APPELLE A L’UNITE ENTRE LES BELGES

Dans son discours du 21 juillet, le Roi des Belges a lancé un nouvel appel à l’unité entre tous les Belges. Pour la première fois, son discours était aussi dur à l’égard de la classe politique, qu’il rend responsable de l’impasse politique actuelle dont les conséquences socio-économiques peuvent être immenses.

Malgré toutes les prévisions fatalistes et négatives de la médiacratie, le souverain se montrait très déterminé. Les poings serrés, il exhortait les Belges à s’assembler et rejetait la responsabilité pour la crise politique aux politiciens incapables de trouver des solutions aux problèmes de la société belge.

Le B.U.B. ne peut qu’approuver ce discours du Roi, mais souhaite faire deux observations :

1)      Le Roi aurait pu être encore plus dur dans sa critique à l’égard des politiciens actuels. Ce n’est pas le fait qu’ils ne puissent pas atteindre un accord – par définition anti-belge – qui nous dérange, mais bien le fait que toute leur politique fédéraliste et anti-belge qu’ils mènent déjà depuis 40 ans a totalement échouée. Idéalement, le Roi aurait dû limoger ses politiciens, dissoudre le parlement et convoquer de nouvelles élections libres, voire organiser un référendum sur le fédéralisme. En effet, le B.U.B. n’attend plus rien de ces charlatans nationalistes.

2)      La Belgique a bien sûr besoin d’une réforme institutionnelle très profonde. Mais bien une qui efface les réformes de l’Etat du passé et qui rend la Belgique de nouveau unitaire et enfin multilingue sur la base des neuf provinces historiques.

Peut-être que c’est une idée pour le prochain discours royal. Assez is genoeg.

Le B.U.B. souhaite à tous les Belges une heureuse Fête Nationale !

 

Le discours du Roi Albert II du 21 juillet 2011

« Mesdames et Messieurs, chers compatriotes,

En cette Fête Nationale, j’aurais aimé me réjouir avec vous de la prestation de serment d’un nouveau gouvernement fédéral de plein exercice. Nous n’en sommes hélas pas là, et je le déplore.

Entre-temps, pendant cette longue négociation, le gouvernement en affaires courantes a su prendre efficacement les mesures nécessaires pour préserver dans l’avenir proche le bien-être des citoyens.

Toutefois, cela ne diminue en rien l’urgence et la nécessité de former un gouvernement investi de pleines responsabilités et qui devra réaliser les réformes structurelles nécessaires dans les domaines institutionnel et socioéconomique. De là mon nouvel appel à tous les citoyens et en premier lieu aux responsables politiques.

Un célèbre constitutionaliste anglais, Walter Bagehot, précisait les prérogatives de la monarchie constitutionnelle comme suit : le droit d’être informé, le droit d’encourager et le droit de mettre en garde.

Ces derniers mois, dans mes audiences, j’ai beaucoup utilisé les deux premières prérogatives : être informé et encourager. Avec vous, je voudrais à présent faire usage publiquement, en toute transparence, de la troisième prérogative : le droit de mettre en garde.

Je le fais fortement et avec conviction pour les raisons suivantes :

Premièrement.

Comme un très grand nombre de Belges, je suis affligé par la plus longue durée, de mémoire d’homme, de formation d’un gouvernement. Cela crée chez beaucoup d’entre vous un sentiment d’inquiétude quant à l’avenir. J’ai pu m’en rendre compte lors de mes visites dans les différentes régions.

Deuxièmement.

La durée de cette crise suscite aussi, dans une grande partie de la population, de l’incompréhension vis-à-vis du monde politique qui n’apporte pas de solution aux problèmes. Cela risque de développer une forme de poujadisme qui est dangereuse et néfaste pour la démocratie.

Troisièmement.

Si cette situation perdure longtemps encore elle pourrait affecter de façon négative et très concrète le bien-être économique et social de tous les Belges. Il faut en être bien conscient.

Quatrièmement.

Un des atouts importants de la Belgique, depuis la seconde guerre mondiale, est son rôle au sein de l’Europe. Cela nous a valu de devenir de fait, comme pays, la capitale de l’Europe et de jouer un rôle moteur dans cette formidable aventure qu’est la construction européenne. Notre pays, avec sa diversité culturelle, était considéré d’une certaine manière comme un modèle pour l’Union européenne. Notre situation actuelle crée de l’inquiétude auprès de nos partenaires, et pourrait endommager notre position au sein de l’Europe, voire l’élan même de la construction européenne déjà mis à mal par les eurosceptiques et les populistes.

Je ne serais donc pas fidèle à mon rôle, si je ne rappelais pas solennellement les risques qu’une longue crise fait courir à tous les Belges, et si je n’exhortais pas à nouveau tous les hommes et toutes les femmes politiques, et ceux qui peuvent les aider, à se montrer constructifs et à trouver rapidement une solution équilibrée à nos problèmes.

Comme je le rappelais à l’occasion de la Noël, et je cite :

« Dans la recherche de cet accord raisonnable il est évident que chaque partie devra faire des concessions. Chacun aura donc l’obligation de prendre ses responsabilités. Le moment est venu où le vrai courage consiste à chercher fermement le compromis qui rassemble, et non à exacerber les oppositions.

Si un tel accord se réalise, un nouveau gouvernement fédéral pourrait être constitué. Avec les entités fédérées, il sera à même de prendre des mesures nécessaires pour sauvegarder le bien- être de la population, et pour rétablir la confiance au sein du pays. C’est cela que tous nos concitoyens attendent ». Fin de citation.

Mais les citoyens ne doivent pas seulement exhorter leurs représentants à prendre les décisions courageuses qui s’imposent. Ils doivent aussi s’efforcer de favoriser une meilleure entente entre nos communautés en faisant des pas concrets vers l’autre, en parlant sa langue, en s’intéressant à sa culture, en essayant de mieux le comprendre. C’est là une forme importante de la citoyenneté moderne.

Par ailleurs, nos problèmes internes ne doivent pas nous conduire vers un repli égoïste sur nous-mêmes et nous faire oublier le monde qui nous entoure. A ce propos, je voudrais partager avec vous l’émotion que j’ai ressentie lors de la remise du prix Roi Baudouin pour le développement au médecin congolais Denis Mukwege. Dans des conditions très difficiles, il soigne et vient en aide aux femmes qui sont victimes de terribles violences dans l’Est du Congo. J’appelle notre pays, l’Union européenne et les Nations Unies à travailler efficacement avec les autorités du Congo, et des pays voisins, pour mettre fin à ce drame. Nous ne pouvons pas rester indifférents à de telles situations.

Mesdames, Messieurs, chers concitoyens,

C’est avec le ferme espoir de voir bientôt prendre fin cette trop longue période d’instabilité politique que la Reine et moi, et notre famille, nous vous adressons nos meilleurs vœux pour une vraie Fête Nationale qui rapproche tous les citoyens. »

« Meine Damen und Herren, geehrte Mitbürger,

In der festen Hoffnung bald dem Ende dieser zu langen Periode politischer Instabilität entgegen zu sehen, wünschen die Königin und ich selbst, sowie unsere Familie, Ihnen allen einen wirklichen Nationalfeiertag in Zusammengehörigkeit. »

 

De toespraak van Koning Albert II van 21 juli 2011

Dames en heren, beste landgenoten,

Op deze nationale feestdag had ik me graag verheugd, samen met u, over de eedaflegging van een nieuwe volwaardige regering. Helaas, zo ver zijn we niet, en ik betreur het.

Inmiddels nam de ontslagnemende regering tijdens deze lange onderhandelingen, efficiënt de gepaste maatregelen om het welzijn van de burgers op korte termijn te vrijwaren. Desondanks blijft het dringend noodzakelijk een volwaardige regering samen te stellen die de nodige structurele hervormingen zal moeten doorvoeren op institutioneel en op sociaaleconomisch vlak.

Vandaar mijn nieuwe oproep tot alle burgers, en in de eerste plaats tot de politieke verantwoordelijken. Een vermaard Engels grondwetspecialist, Walter Bagehot, omschreef de prerogatieven van de grondwettelijke monarchie als volgt: het recht om te worden geïnformeerd, het recht om aan te moedigen, en het recht om te waarschuwen.

De jongste maanden heb ik vaak die twee eerste prerogatieven uitgeoefend tijdens mijn audiënties: geïnformeerd worden, en aanmoedigen. Samen met u wens ik nu publiekelijk, en in volle openheid, gebruik te maken van het derde prerogatief: het recht om te waarschuwen.Ik doe dat krachtig en met overtuiging, om volgende redenen:

• Ten eerste. Net als een groot aantal Belgen ben ik diep bezorgd om deze langste regeringsvorming sinds mensenheugenis. Het schept bij velen een gevoel van ongerustheid over de toekomst. Ik gaf me daarvan rekenschap tijdens mijn bezoeken in verschillende gewesten.

• Ten tweede. Op den duur wekt deze crisis bij een aanmerkelijk deel van de bevolking onbegrip ten opzichte van de politiek die maar geen oplossing biedt voor de problemen. Het risico bestaat dat een vorm van poujadisme zou ontstaan die de democratie ernstig kan schaden.

• Ten derde. Indien deze toestand aanhoudt kan, heel concreet, het socio-economische welzijn van alle Belgen worden aangetast. Men moet daar zeer bewust van zijn.

• Ten vierde. Sinds het einde van de Tweede Wereldoorlog is de rol van ons land in Europa een belangrijke troef geworden voor België. Wij werden als land, de facto, de hoofdstad van Europa en zijn een stuwende kracht geworden in dat grootse avontuur dat Europese eenmaking heet. Ons land, met zijn culturele diversiteit, werd in zekere mate beschouwd als model voor de Europese Unie. Onze huidige situatie brengt ongerustheid teweeg bij onze partners, wat onze rol in Europa kan schaden en zelfs het elan van de Europese eenmaking die al voldoende wordt tegengewerkt door de eurosceptici en de populisten.

Ik zou me dus aan mijn taak onttrekken mocht ik nalaten aan de risico’s te herinneren die alle Belgen lopen bij een langdurige crisis, en ook, mocht ik niet opnieuw aandringen bij alle politici, en bij hen die ze kunnen helpen, zich constructief op te stellen en snel een evenwichtige oplossing uit te werken voor onze problemen.

Al met Kerstmis sprak ik daarover, en ik citeer: ‘Bij het zoeken naar dat redelijk akkoord spreekt het vanzelf dat elke partij toegevingen zal moeten doen. Iedereen is dus verplicht zijn verantwoordelijkheid op te nemen. Het moment is daar, waarop de ware moed erin bestaat, vastberaden het compromis na te streven dat bijeenbrengt, en de tegenstellingen niet verscherpt.Als een dergelijke overeenkomst wordt bereikt, kan een nieuwe federale regering worden gevormd. Met de gefedereerde entiteiten zal zij maatregelen kunnen treffen om het welzijn van de bevolking te handhaven, en in alle kringen van het land nieuw vertrouwen te doen opleven. Al onze medeburgers verwachten dat.’ Einde citaat.

De burgers moeten niet alleen hun vertegenwoordigers aansporen moedige besluiten te nemen. Ze moeten zich ook inspannen om een grotere verstandhouding tussen onze gemeenschappen tot stand te brengen. De andere tegemoet gaan, zijn taal spreken, belangstelling tonen voor zijn cultuur, hem beter leren begrijpen, het zijn allemaal uitingen van modern burgerschap. 

Maar onze interne problemen mogen echter niet veroorzaken dat wij ons egoïstisch in onszelf zouden terugtrekken en ons van de buitenwereld vervreemden. Zo wou ik met u de emotie delen die ik ervaarde bij de uitreiking van de Koning Boudewijnprijs voor ontwikkelingswerk aan de Congolese arts Denis Mukwege. In bijzonder lastige omstandigheden verzorgt en helpt hij, in Oost-Congo, vrouwen die zwaar werden mishandeld. Ik doe een beroep op ons land, op de Europese Unie en op de Verenigde Naties om efficiënt met de overheid in Congo, en in de buurlanden, samen te werken om dit drama te doen ophouden. Tegenover zulke toestanden mogen we niet onverschillig staan.

Dames en heren, beste landgenoten,

In de vaste hoop weldra een einde te zien aan deze te lange periode van politieke instabiliteit wensen de koningin, ikzelf en onze familie u allen een echte nationale feestdag in verbondenheid.