ANALYSE DES ELECTIONS DU 7 JUIN 2009 – ANALYSE VERKIEZINGEN 7 JUNI 2009 //

Le B.U.B. a pris connaissance des résultats de l’élection des cinq parlements régionaux et communautaires totalement inutiles, immoraux (à cause du racisme linguistique) et contreproductifs (système fédéral cher, polarisant, inefficace…). Par ailleurs, le B.U.B. n’a pas eu l’impression qu’il y ait eu des élections européennes le 7 juin 2009, en tout cas pas au niveau politique.

Quels que soient les résultats électoraux du B.U.B., quels que soient les événements, tôt ou tard, on sera obligé de retourner vers les idées unitaristes du B.U.B. si on veut éviter une guerre civile ou le blocage total du pays…

1. Quel était le résultat du B.U.B. ?

Cette année, le B.U.B. était uniquement éligible à Bruxelles (scrutin néerlandophone). Le résultat était un peu mieux qu’en 2004, mais notre parti n’a pas atteint le nombre de voix nécessaire pour obtenir un siège, même si le parti unitariste a obtenu un meilleur résultat que le SLP de Geert Lambert, parti hyper-médiatisé).

Les raisons sont connues depuis des années : très peu d’accès aux medias et moyens financiers insuffisants. La Belgique n’est en effet pas une démocratie, mais une particratie. Autre fait assez remarquable : les partis extra-parlementaires pro-belges – pas nécessairement unitaristes – ont atteint ensemble le score de 2.261 voix (4,5%) dans ce collège électoral bruxellois. Il s’agit du B.U.B., du PVDA et de ProBruxsel. Notons que 15% des Bruxellois ne sont pas venus voter (taux élevé par rapport au reste du pays) et que 5% a voté blanc, probablement suite au manque de connaissance d’alternatives valables.

Il est aussi frappant que le B.U.B. reçoive de plus en plus de support de Belges soucieux qui en veulent faire un grand parti dynamique.

2. Les résultats des élections régionaux et communautaires étaient-ils mauvais pour la Belgique ?

On dit que ces élections étaient une grande victoire pour les nationalistes dans le nord et pour les écologistes dans le sud du pays et que cela démontre un schisme dans l’opinion publique belge. Mais est-ce la vérité ? Permettez-nous d’en douter.

En ce qui concerne le nord de la Belgique, il faut d’abord faire une distinction entre les partis nationalistes « explicites » et les partis nationalistes « implicites ». Les partis nationalistes explicites sont ceux qui ont fait du nationalisme leur cheval de bataille. Il s’agit du VB, de la N-VA et du SLP. Or, le SLP a complètement disparu du parlement flamand (son prédécesseur, Spirit, obtenait encore 6 sièges en 2004; le SLP en a maintenant 0). Le VB perd 9%, une défaite historique et la première depuis 1978. Ceci n’est pas négligeable puisque le VB est le moteur du ‘mouvement d’indépendance’ « flamand ». Maintenant, ce parti anti-belge s’est fort affaibli. La majorité de ces voix perdus passent à la N-VA, une parti également extrémiste, mais considéré comme ‘politiquement correct’. La N-VA dit cependant la même chose que le VB : « la Belgique doit être scindée parce que les « Flamands » et les « Wallons » sont trop différents. »

Nous l’admettons: la N-VA a obtenu 537.000 voix. Mais pourquoi ? Jean-Marie Dedecker (LDD) nous fournissait la réponse (VRT 07.06.09) : « Bart De Wever a été porté par les médias ». Annemans (VB) parlait de Bart De Wever comme phénomène médiatique. Nul ne peut nier que le président de la N-VA était omniprésent sur les chaînes de télé néerlandophones les mois précédant les élections. Tous les moyens nécessaires ont été mis en oeuvre pour le rendre « sympa », y compris la participation à un des quiz de la chaîne « publique », la VRT, « de Slimste Mens ».

Puis, il y a les partis nationalistes implicites. Nous craignons qu’il s’agisse de toutes les autres formations, au nord ainsi qu’au sud de la frontière linguistique puisque tous ces partis approuvent et soutiennent dans une certaine mesure la division linguistique de la Belgique.

Dans le sud du pays, Ecolo semble le grand vainqueur des élections. Toutefois, il faut nuancer ce constat. S’il y avait vraiment une poussée d’écologisme dans notre pays, leurs collègues de Groen dans le nord auraient également réalisé une progression importante. Or, il n’en est rien. Ecolo était tout simplement le seul parti d’opposition médiatisé dans le sud du pays. Beaucoup de voix pour Ecolo ont donc été des voix de protestation, faute de mieux.

En résumé, nous pouvons dire que la scission des partis politiques et des médias sur base linguistique entraîne nécessairement des différences importantes entre les résultats électoraux du nord et ceux du sud du pays. Malgré cela, aucune différence idéologique nette se profile : tous les électeurs ont voté pour les partis qui étaient présentés par leurs médias comme étant la solution à la crise économique, à tort ou à raison. Néanmoins, il est intéressant de constater que dans le nord du pays, les ‘vrais’ partis nationalistes (qui radicalisent les autres) perdent des sièges. On peut se demander à juste titre si l’autre vainqueur nordiste de ces élections, le CD&V, doit son score à son profil soi-disant ‘Flamand’. Comme le journal De Morgen l’a remarqué, le CD&V n’a pas fait campagne sur des thèmes « communautaires ». Il a même arrêté le fameux « dialogue communautaire ». Dans le sud du pays, la victoire d’Ecolo est plus un signe de rejet de la particratie (même si Ecolo en fait partie) qu’une victoire écologiste.

3. Mais sur quoi portaient ces élections ?

On se rend compte que la campagne électorale n’avait aucun contenu. Cela vaut autant pour les élections régionales que pour les élections européennes, ces dernières ayant été peu commentées dans la presse.

Les parlements et les gouvernements régionaux et communautaires ne peuvent rien décider sur la reforme de l’Etat. Il est donc hypocrite de la part de quelques commentateurs de dire que les électeurs du nord ont voté en faveur de plus de scissions de compétences. Obnubilés, voire manipulés par les médias, les électeurs ont en revanche voté soit pour le maintien du chaos fédéraliste actuel (CD&V, PS), qui leur était présenté comme un système stable, soit pour le chaos encore plus profond (Ecolo, N-VA), qui leur était présenté comme une alternative valable. On n’est donc pas encore sorti de l’auberge…

CONCLUSION

Le système fédéral linguistique belge mènera à davantage de confusion politique jusqu’au moment où il va s’enliser totalement à cause de ses propres et profondes contradictions. A ce moment-là, il restera le choix entre une Belgique unitaire ou la scission du pays. Puisque la deuxième option mènerait au blocage total du pays, voire à la guerre civile, la première solution s’imposera comme une évidence.

Op de Ijzerwake, waar oud-collaborateurs nog steeds verheerlijkt worden, is Mark Demesmaeker (N-VA kaderlid) een graag geziene gast. De N-VA neemt nu wat stemmen over van het VB. Uiteindelijk verliezen ze toch. – A l’Yserwake, où l’on idéalise encore les anciens collaborateurs, Marc de Mesmaeker (N-VA) est un visiteur bienvenu. Le N-VA a maintenant pris quelques voix du Vlaams Belang. A la fin, ils perdront de toute façon. (foto / photo: HLN)

ANALYSE VERKIEZINGEN 7 JUNI 2009

De B.U.B. heeft kennis genomen van de uitslag van de verkiezingen van vijf volstrekt overbodige, onethische (taalracistische) en contraproductieve (dure, polariserende, inefficiënte…) regionale en communautaire parlementen. Anderzijds heeft de B.U.B. niet de indruk gehad dat er Europese verkiezingen waren op 7 juni 2009, tenminste niet op politiek niveau.

Wat de verkiezingsuitslagen van de B.U.B. ook mogen zijn, wat er ook zal gebeuren, vroeg of laat zal men gedwongen zijn om terug te keren naar de unitaristische ideeën van de B.U.B., indien men een burgeroorlog of een totale blokkering van het land wil vermijden…

1. Wat was de uitslag van de B.U.B. ?

De B.U.B. kwam dit jaar enkel op in het Brussels hoofdstedelijk gewest (Nederlandse taalgroep). De uitslag van de verkiezingen van 2004 werd weliswaar licht verbeterd, maar onze partij haalde niet het benodigde aantal stemmen om aanspraak te maken op een zetel, ook al deed de B.U.B. het beter dan de hypergemediatiseerde SLP van Geert Lambert! De redenen zijn al jaren gekend: quasi geen toegang tot de media en onvoldoende financiële middelen. België is dan ook geen democratie, maar een particratie. Op te merken valt wel dat de Belgischgezinde – daarom niet unitaristische – buitenparlementaire partijen in het Nederlandstalig kiescollege – B.U.B., ProBruxsel (dat over enorme financiële middelen beschikte) en de PVDA – samen 2.261 stemmen (4,5%) haalden. Er is dus weldegelijk potentieel, maar er is ook een versnippering van krachten.

Tevens dient opgemerkt te worden dat 15% van de Brusselse kiezers niet zijn komen stemmen (meer dan in de rest van het land) en 5% van die kiezers zich hebben onthouden, waarschijnlijk wegens gebrek aan kennis van een geldig alternatief.

Opvallend is wel dat de B.U.B. meer en meer steun krijgt van bezorgde Belgen die er een grote, slagvaardige en sterke partij van willen maken.

2. Was de uitslag voor de regionale en communautaire verkiezingen slecht voor België?

Men hoort vaak zeggen dat deze verkiezingen een grote, nationalistische overwinning waren. Maar is dat wel zo?

Allereerst dienen we het verschil te maken tussen expliciet nationalistische partijen en impliciet nationalistische partijen. Expliciet-nationalistische partijen zijn partijen die van het nationalisme hun kernactiviteit hebben gemaakt, te weten: het VB, de N-VA en SLP. Welnu, de SLP is volledig weggeveegd uit het Vlaams Parlement (de voorganger, Spirit, had in 2004 nog 6 zetels, de SLP 0). Het V.B. verliest 9%, een historische nederlaag en de eerste sedert 1978. Niet onbelangrijk want het V.B. is dé motor achter het “onafhankelijkheidsstreven” (Vlaamse onafhankelijkheid is na WO II voor het eerst opnieuw bespreekbaar gemaakt door het V.B.). De trend die is ingezet in 2006 blijft dus doorlopen: het V.B. brokkelt af. Die stemmen gaan voornamelijk naar de even extremistische, maar “politiek-correcte” N-VA, die in wezen hetzelfde zegt als het VB: “de “Vlamingen” zijn te verschillend van de “Walen” en daarom moeten we België splitsen.”

Zeker, de N-VA behaalde 537.000 stemmen. Maar waarom? Jean-Marie Dedecker (LDD) formuleerde het antwoord (VRT, 07.06.09): “Bart De Wever is door de media gehypet”. Annemans (VB) sprak niet onterecht over “Het Woestijnvis-fenomeen Bart De Wever” (VRT, 07.06.09). Inderdaad, de voorzitter was de laatste maanden niet van het scherm weg te denken. Alle middelen waren daarbij toegelaten: debatprogramma’s, journaals en spelprogramma’s zoals “De Slimste Mens”.

En dan zijn er nog de impliciet-nationalistische partijen. Dat zijn – spijtig genoeg – alle andere parlementair vertegenwoordigde partijen, zowel ten noorden als ten zuiden van de taalgrens, met inbegrip van de socialisten en de groenen omdat al die partijen de splitsing van België op taalbasis in bepaalde mate goedkeuren en ondesteunen.

In het zuiden van het land lijkt Ecolo de grote winnaar van de verkiezingen. Maar men moet deze vaststelling toch nuanceren. Als er werkelijk een opstoot van ecologisme was in ons land, zouden hun collega’s van Groen in het noorden van het land ook een belangrijke vooruitgang hebben gekend. Dit is echter niet zo. Ecolo was gewoon de enige gemediatiseerde partij in het zuiden van het land. Veel stemmen voor Ecolo waren dan ook proteststemmen, bij gebrek aan beter.

Samenvattend kan men stellen dat de splitsing van de politieke partijen en van de media op taalbasis noodzakelijkerwijze belangrijke verschillen in de verkiezingsuitslagen van Noord- en Zuid-België met zich meebrengt. Desondanks is er geen duidelijk ideologisch verschil : alle kiezers hebben gestemd voor partijen die door de media terecht of onterecht als oplossingen voor de economische crisis werden voorgesteld. Nochtans is het interessant vast te stellen dat in het noorden van het land de « echte » nationalistische partijen (die de andere radicaliseren) zetels verliezen. Men kan zich overigens terecht de vraag stellen of de andere overwinnaar van de verkiezingen in het noorden van het land, de CD&V, zijn score te danken heeft aan zijn « Vlaams » profiel. Zoals de krant De Morgen opmerkte, heeft de CD&V geen campagne gevoerd op basis van ‘communautaire’ thema’s. Hij heeft zelfs de ‘communautaire’ dialoog stopgezet. In het zuiden van het land is de overwinning van Ecolo meer een teken van verwerping van de particratie (hoewel Ecolo er zelf deel van uitmaakt) dan een ecologische overwinning.

3. Maar waarover gingen deze verkiezingen?

De verkiezingscampagne, zowel de Europese als de regionale, was inhoudsloos. Aan de Europese verkiezingen werd bovendien slechts weinig aandacht besteed door de pers.

De regionale en communautaire parlementen en regeringen hebben niets te beslissen over een staatshervorming. Het is dan ook bijzonder hypocriet van sommige opiniemakers om te beweren dat de Nederlandstalige kiezers voor meer splitsingen van bevoegdheden hebben gekozen. De door de media misleide en zelfs gemanipuleerde kiezers hebben gekozen voor het behoud van de huidige federalistische chaos (CD&V, PS), die hen als een stabiel systeem werd voorgesteld, of voor een nog diepere institutionele chaos (Ecolo, N-VA), die hen als een geldig alternatief werd voorgesteld. We zijn dus nog niet uit de problemen.

CONCLUSIE

Het anti-Belgisch taalfederalistisch systeem zal tot nog meer politieke verwarring aanleiding geven tot het zich finaal vast rijdt in zijn eigen fundamentele contradicties. Dan zal de keuze overblijven tussen een unitair België en een splitsing van het land. Vermits de tweede keuze tot de totale blokkering van het land zou leiden en zelfs tot een burgeroorlog, zal de eerste keuze zich als een evidentie opdringen.

TRACT SCANDALEUX DU CDH //31 May 2009