CHAQUE BELGE POURRA VOTER B.U.B. LE 25 MAI ! – OP 25 MEI ZAL ELKE BELG OP DE B.U.B. KUNNEN STEMMEN !

VIVONS-NOUS ENCORE DANS UNE DEMOCRATIE DIGNE DE CE NOM?
 
Le 25 mai 2014, chaque Belge pourra voter pour le B.U.B.. A cette fin, le B.U.B., un parti non-subventionné et ignoré par la plupart des médias, a dû récolter pas moins de 7.500 signatures de citoyens belges et trouver 170 candidats.

Pourtant, on peut douter du caractère honnête de ces élections.

1) Depuis sa fondation en 2002, le B.U.B. a participé aux élections de 2003 (Chambre de Représentants), 2004 (conseil “flamand” et conseil de la région de Bruxelles-Capitale), 2006 (élections provinciales et communales), 2007 (Chambre de Représentants), 2009 (parlement “flamand” et parlement de la région de Bruxelles-Capitale), 2010 (Chambre de Représentants) et 2012 (élections provinciales).

Il s’agit de huit élections successives  – les élections de 2014 inclues – tout cela en un peu plus de 10 années de temps.

2)   Le B.U.B. a maintenant récolté environ 7.500 signatures. En ce qui concerne la Chambre de Représentants, le B.U.B. a déposé des listes en Flandre Occidentale, dans le Hainaut, à Namur, en Flandre Orientale, à Anvers, dans le Brabant, au Luxembourg, au Limbourg et à Liège. Dans l’ancienne province du Brabant, le nombre total d’électeurs qui doivent signer les actes de présentation a fort augmenté, ce qui est également la conséquence de la scission (inconstitutionnelle) de l’arrondissement électoral de Bruxelles-Hal-Vilvorde. Ainsi, il fallait récolter au Brabant (Brabant “flamand” et “wallon”, Bruxelles-Capitale) 1.200 signatures contre seulement 900 auparavant. Qui plus est, afin de pouvoir participer aux élections régionales dans la circonscription de Bruxelles-Capitale (groupe linguistique francophone), il fallait qu’au moins 500 électeurs signent nos actes de présentation. Pourtant, notre parti a récolté beaucoup plus de signatures que les 5.000 nécessaires (supra). Dans la seule province du Hainaut, pas moins de 1.000 signatures furent refusées, soi-disant parce qu’elles n’aurait pas été validées correctement par les communes. Nous étions dès lors obligés d’en recolter 1.500 ! Des problèmes similaires ont été rencontrés en Flandre Occidentale, à Liège et à Bruxelles (infra). Qui plus est, et contrairement à ce que le Ministère de l’Intérieur nous avait confirmé, certaines communes ont refusé nos formulaires de signatures ! Par conséquent, le B.U.B. a dû récolter à plusieurs reprises des signatures supplémentaires, jusqu’à 7.500 à la clôture définitive des listes, le 1er mai 2014.

5)    Comme si tout cela ne suffisait pas, des juges locaux ont interprété de façon fautive la signification des actes de présentation. En effet, l’acte de présentation contient la liste des candidats avec leurs coordonnées (A3). Un autre formulaire (A6) sert à compléter le document général (p. ex. si un candidat ne peut signer le formulaire général parce qu’il est à l’étranger). Or, selon certains juges, il fallait soit faire signer les deux formulaires, soit le premier en tout cas, ce qui était contraire aux directives officielles du Ministère de l’Intérieur. Du n’importe quoi donc.

6)    Le manque de courtoisie, voire l’attitude irrespectueuse de certaines administrations communales et de certains juges vis-à-vis de notre parti nous a également frappé. Ceci est inacceptable dans un Etat de droit qui s’appelle démocratique. Il faut donc se poser la question de savoir si certains partis ne se positionnent pas de façon hostile par rapport à l’idéologie de notre parti par l’intermédiaire de juges et d’administrations instrumentalisés (ainsi un de nos candidats a été intimidé personnellement par un organe de la région “wallonne”).

7)    Malheureusement, notre liste « fédérale » bruxelloise a été rejetée pour le motif insensé, mais non expressément exprimé, que les électeurs belges ne peuvent signer pour d’autres circonscriptions que les leurs tandis que les Belges peuvent cependant se présenter sur une liste d’une autre province, une technique encore unitariste que le B.U.B. a fréquemment utilisée. Aucune disposition du code électoral n’interdit cette pratique. Le 9 mai 2014, le B.U.B. a déposé une plainte à ce sujet devant le Conseil d’Etat.

8)    Depuis sa création, le B.U.B. est boycotté totalement par les médias (“publics”). A l’heure actuelle, une telle attitude est plus que jamais inacceptable vu les points suivants:

•        à l’opposé des partis “traditionnels”, le B.U.B. dépose partout des listes (voir ci-dessus),;
•      un parti comme LDD qui se présente uniquement à la Chambre de Représentants et uniquement en Flandre Occidentale bénéficie au contraire d’une certaine couverture médiatique, tout comme le PTB et même le  Parti Pirates, qui n’ont pourtant aucun élu dans une assemblée législative;
•      des partis qui veulent détruire l’ordre constitutionnel (N-VA et VB) sont omniprésents dans les médias;

L’attitude des médias est-elle proportionnelle par rapport à l’effort extraordinaire que le B.U.B. a réalisé vu sa taille (environ 7.500 signatures, 11 listes et environ 170 candidats)?

Peut-on qualifier ces élections si importantes pour notre pays d’honnêtes lorsqu’uniquement des partis (con)fédéralistes et/ou séparatistes ont accès aux médias tandis que les sondages démontrent que le nombre d’unitaristes belges s’élève à 40% ? Comment peut-on ainsi mener un débat fondamental et crucial sur l’avenir institutionnel de la Belgique ?  Ainsi, ne discrimine-t-on pas une grande partie de la population ? Les médias souhaitent-ils un nouveau blocage de la gestion de la Belgique comme on a connu il y a quelques années, avec toutes les conséquences négatives pour notre économie qui s’y attachent  ? Combien de temps durera la formation du gouvernement fédéral cette fois-ci ? Quel est l’intérêt des Belges de voir leur pays s’engouffrer dans une nouvelle crise politique ? La particratie pense-t-elle encore à l’intérêt des Belges ?

9) Enfin, rappelons que le B.U.B. ne reçoit aucun euro-centime de subsides de l’Etat et qu’il existe en outre un seuil électoral de 5%.

Dans ces circonstances pénibles, est-il bien encore possible que de nouvelles formations politiques obtiennent des élus? Et, sinon, la Belgique est-elle encore une démocratie digne de ce nom?

 

LEVEN WE NOG WEL IN EEN DEMOCRATIE DIE NAAM WAARDIG?
 
Op 25 mei 2014 zal elke Belg op de B.U.B. kunnen stemmen. Hiervoor heeft de niet-gesubsidieerde en door de meeste media genegeerde B.U.B. maar liefst 7.500 handtekeningen van Belgische burgers moeten verzamelen en 170 kandidaten moeten vinden.

Nochtans kan men zich de vraag stellen of het wel om eerlijke verkiezingen gaat.

1)    De B.U.B. heeft sedert haar oprichting in 2002 deelgenomen aan de verkiezingen van 2003 (Kamer van Volksvertegenwoordigers), 2004 (“Vlaamse” raad en Brusselse hoofdstedelijke raad), 2006 (provincie- en gemeenteraadsverkiezingen), 2007 (Kamer van Volksvertegenwoordigers), 2009 (“Vlaams” parlement en Brussels hoofdstedelijk parlement), 2010 (Kamer van Volksvertegenwoordigers) en 2012 (provincieraadsverkiezingen).

Het gaat hier om – met de verkiezingen van 2014 inbegrepen – acht opeenvolgende verkiezingen en dit op iets meer dan 10 jaar tijd.

2)   De B.U.B. heeft nu ongeveer 7.500 handtekeningen verzameld. Voor wat de Kamer van Volksvertegenwoordigers betreft, heeft de B.U.B. lijsten neergelegd in West-Vlaanderen, Henegouwen, Namen, Oost-Vlaanderen, Brabant, Antwerpen, Luxemburg, Limburg en Luik. In de voormalige provincie Brabant is, mede door de (ongrondwettelijke) splitsing van het kiesarrondissement Brussel-Halle-Vilvoorde het aantal kiezers dat voordrachtsakten diende te ondertekenen sterk gestegen. Zo dienden in Brabant (“Vlaams”-Brabant, “Waals”-Brabant, Brussel-hoofdstad) 1.200 handtekeningen te worden verzameld tegen slechts 900 tevoren. Daarenboven moesten voor deelname aan de gewestverkiezingen in Brussel (Franse taalgroep) nogmaals minstens 500 kiezers onze voordrachtsakten ondertekenen. Nochtans had onze partij veel meer handtekeningen verzameld dan de benodigde 5.000 (supra). Enkel al in Henegouwen werden er liefst 1.000 handtekeningen geweigerd omdat ze zogezegd door de gemeenten op een foutieve manier gevalideerd zouden geweest zijn. Er moesten er dan ook in totaal 1.500 verzameld worden ! Soortgelijke problemen deden zich eveneens voor in West-Vlaanderen, Luik en Brussel (infra).   Daarbij komt nog dat, in tegenstelling tot de uitdrukkelijke instructies van het Ministerie van Binnenlandse Zaken, gemeenten weigerden om onze handtekeningformulieren te valideren ! Zodoende heeft de B.U.B. meermaals opnieuw handtekeningen moeten verzamelen, tot 7.500 toe bij de definitieve afsluiting van de lijsten op 1 mei 2014.

5)    Alsof dat niet genoeg was, interpreteerden lokale rechters de betekenis van de voordrachtsakten op een volledig foutieve manier. Zo bevat één voordrachtsakte (A3) de volledige lijst van kandidaten met hun persoonlijke gegevens. Een ander document (A6) dient om het algemene formulier aan te vullen (bijv. als een kandidaat niet bij machte is om het eerste formulier te ondertekenen omdat hij in het buitenland verblijft). Welnu, volgens bepaalde rechters dienden telkens beide formulieren of het ene maar niet het andere ondertekend te worden, i.t.t. de officiële richtlijnen van het Ministerie van Binnenlandse Zaken. Chaos troef dus.

6)    Het viel ons ook op dat sommige gemeentebesturen en rechters zich erg onhoffelijk, ja zelfs respectloos opstelden t.o.v. onze partij. Dit is ontoelaatbaar in een rechtsstaat die zich een democratie noemt. De vraag stelt zich dan ook of bepaalde partijen zich niet bewust vijandig opstellen t.o.v. het gedachtegoed van onze partij en dit via geïnstrumentaliseerde rechters en administraties (zo werd een kandidaat van ons in Henegouwen door een instelling van het “Waals” gewest persoonlijk geïntimideerd).

7)    Helaas werd onze “federale” lijst in Brussel afgekeurd met als onzinnig, maar niet expliciet uitgedrukt, motief dat Belgische kiezers niet mogen tekenen voor andere kieskringen dan de hunne terwijl Belgen wél op lijsten van andere provincies mogen staan, een nog unitaire techniek die de B.U.B. dikwijls heeft toegepast. Geen enkele bepaling in het Kieswetboek verbiedt deze handelswijze. Op 9 mei 2014 heeft de B.U.B. hiertegen klacht ingediend bij de Raad van State.

8)    De B.U.B. wordt sedert haar ontstaan volledig geboycot door de (“openbare”) media. Dit is nu – meer dan ooit – volledig onaanvaardbaar gelet op de volgende punten:

•      in tegenstelling tot de “traditionele” partijen legt de B.U.B. zoals gezegd overal lijsten neer;

•      een partij als LDD die énkel voor de Kamer van Volksvertegenwoordigers opkomt en énkel in West-Vlaanderen, geniet wel degelijk media-aandacht, net als de PVDA en zelfs de Piratenpartij, die nochtans geen enkele verkozene in een wetgevende vergadering hebben;

•     partijen die de grondwettelijke orde willen omverwerpen krijgen een massale aandacht van de media (N-VA, VB);

Hoe staat de houding van de media in verhouding tot de enorme inspanning die de B.U.B., gelet op haar omvang, zich getroost heeft (ca. 7.500 handtekeningen, 12 lijsten en ongeveer 170 kandidaten)?

Hoe kunnen zulke belangrijke verkiezingen tijdens dewelke enkel partijen die (con)federalistisch en/of separatistisch zijn mediatoegang hebben eerlijk genoemd worden terwijl we weten uit peilingen dat tot 40% van de Belgen unitaristisch zijn? Hoe kan er dan een fundamenteel en cruciaal debat over de institutionele toekomst van België plaatsvinden? Discrimineert men zo niet een groot deel van de bevolking? Wensen de media een nieuwe blokkering van het bestuur van België zoals we enkele jaren geleden gekend hebben, met alle negatieve gevolgen voor onze economie vandien? Hoe lang zal de vorming van een nieuwe federale regering nu weer duren ? Wat is het belang van de Belgen om hun land in een nieuwe politieke crisis te zien wegkwijnen? Denkt de particratie ooit eens aan het belang van de Belgen?

9) Tenslotte herinneren we eraan dat de B.U.B. geen enkele eurocent staatssubsidie ontvangt en dat er bovendien een kiesdrempel van 5% procent bestaat.

Is het in die penibele omstandigheden nog wel mogelijk dat nieuwe politieke formaties verkozenen hebben? En, indien dit niet de bedoeling is, is België dan nog wel een democratie die naam waardig?