LA REVOLUTION BELGE DE 1789
Il n’est inutile de s’attarder un peu sur l’Histoire de la Belgique et plus précisément l’indépendance éphémère de la Belgique à la fin du 18ième siècle, qui prouve que – contrairement à ce que prétendent les nationalistes flamands et wallons – 1) la nation belge était une réalité, 2) qu’elle découlait des provinces (les principautés) et 3) qu’une confédération (= une association d’Etats) ne fonctionne pas.
Il n’est inutile de s’attarder un peu sur l’Histoire de la Belgique et plus précisément l’indépendance éphémère de la Belgique à la fin du 18ième siècle, qui prouve que – contrairement à ce que prétendent les nationalistes flamands et wallons – 1) la nation belge était une réalité, 2) qu’elle découlait des provinces et 3) qu’une confédération (= une association d’Etats) ne fonctionne pas.
Dans la période de 1787 à 1789, le maladroit centralisme autrichien se heurtait violemment aux traditions séculaires et particularistes de nos contrées. Les Pays-Bas méridionaux s’étaient développés en proto-nation à travers les siècles précédents. Les entorses aux traditions et privilèges ont été considérées comme une violation de la spécificité nationale. Les « Etats Belgiques Unis – Verenigde Belgische (of Nederlandse) Staten” ont vu le jour après la révolution brabançonne de 1789, à l’occasion de laquelle les progressifs et les catholiques se retrouvèrent. Cette révolution résultait pourtant en une trop faible confédération qui n’a survécu qu’un an. Cet événement était toutefois important car c’était pour la première fois qu’il existait un souhait interne et conjoint d’unité et de collaboration de toutes les provinces belges (sauf Liège) qui débouchait sur une (brève) période d’indépendance politique absolue.
A juste titre, cette union a été et est toujours considérée comme une préfiguration de la révolution belge de 1830.
DE BELGISCHE REVOLUTIE VAN 1789
Het is niet onbelangrijk even stil te staan bij de geschiedenis van België en meerbepaald de kortstondige onafhankelijkheid van België op het einde van de 18de eeuw, die aantoonde dat – in tegenstelling tot wat Vlaams- en Waals-nationalisten beweren – 1) de Belgische natie een realiteit was, 2) zij voortkwam uit de provincies (de vorstendommen) en 3) een confederatie (= statenbond) onwerkbaar is.
In de periode 1787-1789 botste het onhandig Oostenrijks centralisme frontaal met de eeuwenoude, particularistische tradities in onze streken. De Zuidelijke Nederlanden hadden zich, gedurende de voorbije eeuwen, tot een protonatie ontwikkeld. Inbreuken op de tradities en privileges werden als een schending van de “nationale” eigenheid ervaren. De “Etats Belgiques Unis – Verenigde Belgische (of Nederlandse) Staten” kwamen tot stand na de Brabantse revolutie in 1789, waarin progressieven en katholieken elkaar vonden. De revolutie bracht echter een te zwakke confederatie voort, die maar één jaar overleefde. Dit feit was toch belangrijk omdat het voor de eerste maal was dat er een intern en gezamenlijk streven was van alle Belgische provincies (behalve Luik) naar eenheid en samenwerking dat leidde tot een (kortstondige) periode van absolute politieke onafhankelijkheid.
Deze unie werd en wordt niet onterecht beschouwd als een prefiguratie van de Belgische revolutie van 1830.