Le président du VLD s’est encore montré sur le plan communautaire. Cela devient une tradition apparemment. Il accuse les francophones de Belgique – encore une fois – de profiter des néerlandophones de Belgique sur le plan des dépenses en soins de santé. Et cela à un moment où une étude des mutualités chrétiennes démontre qu’il n’y a que très peu d’abus dans le sud du pays et qu’il y en a aussi dans le nord.
Les différences sont par contre principalement dues à des dépenses supplémentaires, mais nécessaires dans des zones plus défavorisées, donc au profit de gens qui en ont besoin. Le rapport Jadot d’il y a quelques années avait déjà démontré que les différences de consommation médicale entre les arrondissements et les provinces de Belgique étaient plus grandes qu’entre les régions.
Toutefois, les quelques flamingants qui subsistent, veulent à tout prix mettre de l’huile sur le feu communautaire dans la période pré-électorale. Ils montrent par là que leur but est purement financier et égoïste. Bien-sûr que les abus, là où ils existent, doivent être attaqués, mais on peut le faire d’une façon neutre sans ce jeu de rugby politique et sans mettre en cause la société belge.
Le B.U.B. fustige évidemment ces attaques intempestives et mal fondées qui ne sont dans l’intérêt que de ceux qui les lancent.
Toute la sécurité sociale, y compris les soins de santé, doit rester une compétence nationale. On ne peut construire une Europe sociale à 25 Etats-membres lorsqu’on détricote la Belgique sociale.